Les Deux vies du chat Radiguet (Un siècle d’écrivains)

Jean-Christophe Averty et Pierre Trividic tracent le portrait d’un éternel jeune homme qui, sous des airs de vieux lettré chinois,
raccommodait les battements de cœur avec l’imparfait du subjonctif.Le film tente de dévoiler les liens entre la vie de Radiguet, mort, en 1923, à l’âge de vingt ans, peu après la parution du Diable au corps, et la fiction. Il réussit à recréer l’effervescence artistique de l’après-guerre qui encouragea l’éclosion de ce génie enfant.Fidèle à ses pratiques, Averty nous présente un « vidéogramme », c’est-à-dire un kaléidoscope d’images illustrant ce destin échevelé.
L’émission est conçue à partir de milliers de documents soigneusement montés, ajustés ou détourés, de manière que l’illustration colle toujours à un discours qui a toutes les apparences d’un chaos mais qui rend parfaitement compte d’une destinée rageuse et explosive. »Le chat Radiguet », comme on le surnommait, garde son mystère.